05/03/2011
NUIT SINGULIERE POUR RECITS PLURIELS
Le Samedi 2 avril de 23h30 à 7h30
La Pot aux Roses invite à une déambulation nocturne à l'issue du spectacle 1001 nuits, présenté le vendredi 1 et le samedi 2 avril au Théâtre de Cornouaille. Une déambulation comme une envie de poursuivre d'une manière un peu différente la rêverie inspirée par Louise Moaty et ses contes orientaux.
Pour une vingtaine de personnes, il s'agira de partir en écriture dans la nuit quimpéroise en confrontant son propre théâtre intérieur à la réalité de la ville.
De minuit à 6 heures du matin, des propositions d'écriture émailleront le parcours. Des étapes permettront de découvrir des lieux inédits, de pénétrer dans l'enceinte d'endroits généralement interdits la nuit. Les lieux visités seront autant de pauses dans la déambulation, des moments pour se ressourcer, des moments pour se réchauffer, des moments pour écrire. Trois temps longs seront consacrés à l'écriture et ils permettront à chacun d'aller plus avant dans l'exploration d'une forme, d'images, de sensations...
Le retour au Théâtre de Cornouaille est prévu vers 5h00 afin d' achever ensemble l'écriture des textes puis de les lire autour d'un petit déjeuner.
Fin de la nuit d’écriture à 7h. Levée du jour : 7h50
Se munir de bonnes chaussures et de vêtements chauds.
Des boissons chaudes, des collations seront offertes aux participants.
Inscription : Théâtre de Cornouaille 02 98 55 98 55
Tarif : 10 euros par personne
Une réunion d'information est prévue au Théâtre de Cornouaille le lundi 14 mars à 18h30 pour toutes les personnes intéressées.
Nuit singulière pour récits pluriels est un partenariat avec le Théâtre de Cornouaille et La Maison du Patrimoine
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04/03/2011
EQUIVOXES TROISIEME EDITION le 19 mars
EQUIVOXES le 19 mars 2011 , à la chapelle de Auditorium de Quimper, Place Le Coz
de 15h à 19h, en marée montante :
une scène ouverte,
des éditeurs indépendants : Brigitte Mouchel, Les Prestigieux établissements Frichtre, An Tu All ar Mor
Mademoiselle serveuse de poèmes
une lecture de textes de Pascal Quignard sur les photographies de Michel Godeau avec la galerie Aktinos,
des ateliers d’écriture sous la tente de feutrine de Bénédicte Rousset
Buvette et petite restauration
Librairie
de 20h30 à Minuit, en pleine mer :
Stéphane Audeguy et Ali Ahamed
Seyhmus Dagtekin et Alex Grillo
Claude Favre et Dominique Pifarély
Emmanuel Laugier et Jean-Luc Cappozzo
Le Pot aux Roses / 06 79 64 62 49
http://potauxroses.hautetfort.com /
Après-midi : entrée libre
Soirée : 8 € / Gratuit (chômeurs, étudiants, – 25 ans)
l'affiche et le dépliant par Fabienne Venet sur son site et le bonus 2009 (peintures et photos repotage)
Emmanuel Laugier est né en 1969 à Meknès (Maroc). Il vit, travaille, depuis quelques années, à Nîmes. Poète, essayiste et critique littéraire au journal Le Matricule des anges depuis plus de quinze ans, il a publié une dizaine de livres, dont L’OEil bande (Éd. Deyrolle, 1997), Suivantes (Éd. Didier Devillez, 2004), Mémoire du mat (Éd. Virgile, 2006) et en 2010 For (Éd. Argol). Il a dirigé par ailleurs, avec Lionel Destremeau, pour les éditions Prétexte des collectifs d’anthologie critique sur la poésie contemporaine, conçu le Cahier Jacques Dupin Strates (Éd. Farrago, 2000) ainsi que l’édition de ses écrits sur l’art, Par quelque biais vers quelque Photo didier Leclerc bord (Éd. P.O.L., 2009).
quand on approche de l’île
on croit à sa distance –
on a raison de croire à elle
il n’y a que cela pour nous
un peu de temps combiné avec un peu d’espace
alors on se rapproche d’une île puis –
puis nous en éloignons
et ce que fait l’île avec nous
cela non cela
nous ne le voyons pas
Extraits de For, Éd. Argol (2010).
Jean-Luc Cappozzo est né à Belfort en 1954. Après ses débuts à la trompette dans l’Harmonie de sa ville natale, il travaille conjointement le jazz et la musique classique. La rencontre en 1984 avec Dizzy Gillespie fut déterminante. En 1988, il enseigne l’improvisation au CNSM de Lyon. Il participe au collectif de l’ARFI, et joue avec Louis Sclavis, Joëlle Léandre, Sophia Domancich, Michel Godard... Il rejoint en 2005 l’orchestre mythique européen : le Globe Unity Orchestra. Grâce à sa puissance, son imagination, sa sonorité magnifique, la clarté de son phrasé, Jean-Luc Cappozzo est aujourd’hui l’un des trompettistes incontournable de la scène européenne.
Seyhmus Dagtekin : poète et romancier, né et élevé dans un village kurde en Turquie, vit à Paris depuis 1987. Il écrit en turc, en kurde ou directement en français. Son itinéraire est celui d’un artiste toujours méfiant à l’égard des destins figés, des identités assignées. Seyhmus Dagtekin est également lauréat du Prix Mallarmé 2007 pour Juste un pont, sans feu (Éd. Le Castor Astral, 2007), du Prix international de poésie francophone Yvan Goll pour Les chemins du nocturne (Éd. Le Castor Astral, 2000) et son roman à la source, la nuit (Éd. Robert Laffont, 2004) a reçu la mention spéciale du Prix des Cinq Continents de la Francophonie. Par ailleurs, ses textes ont été publiés dans de nombreuses revues et anthologies.
Si chacun pouvait parler à sa place, face à l’autre
Son immuable, même si l’on sait que tout mue
autour de nous
Si chacun pouvait ne parler qu’à sa place
Ce que j’ai à dire passerait d’abord par moi
Pour se refléter où
Personne n’aurait à écouter personne
Personne ne serait nuage sur la tête de personne
Chacun chasserait de son propre soleil ses nuages
Personne
Avec ses meutes
Juste un pont sans feu, Éd. Le Castor Astral (2007).
Alex Grillo, vibraphoniste et compositeur, est né en Vénitie en 1956. Il commence ses études musicales en 1973 au conservatoire de Nice où il travaille la percussion, l’harmonie et l’orchestration tout en pratiquant par ailleurs le Jazz et les musiques improvisées. Il étudie au conservatoire de Nice, puis à Pantin avec Gaston Sylvestre, se produit avec de nombreux musiciens de Jazz et de musique improvisée (Steve Lacy, François Jeanneau, Bibi Rovère, Didier Malherbe, Barre Phillips, Patricio Villaroel...). Musicien curieux des autres, il travaille régulièrement en Indonésie avec le joueur de gamelan Sapto Raharjo, anime depuis 1993 des ateliers de musique improvisée (Cepia, Adiam, écoles de musique) et collabore avec des poètes comme Daniel Biga (La musique de l’Afrique est en nous, 2006).
Claude Favre : François Bon qui l’édite aux éditions publie.net (Des os et de l’oubli, Précipités, Pas de titre ni rien, Interdiction absolue de toucher les filles même tombées à terre) écrit " nous accueillons l’écriture rauque et extrême de Claude Favre. Et il n’y a rien à questionner que le partage où elle nous met, s’il ne s’agit jamais de douleur, d’effroi et encore moins de résignation, mais de ce qui rejoint tout cela dans la violence faite à l’être, et où l’arrogance fière de la langue est de ne jamais condescendre, tout en traversant cette violence, à en faire une adresse ni même une plainte ". Membre du collectif remue.net, elle travaille avec des peintres et participe à des lectures publiques, seule ou avec des musiciens.
n’étiez que de toute la misère clandestins la nuit /
charrie morts n’étiez que bribes au fer rouge entre /
planches disjointes peuples entiers jetés sans /
millions par millions sur les routes les camions /
sous l’étouffement la soif rouille et les souvenirs /
traverser sans retour ou mourir /
n’étiez qu’impossible un des noms
pour la mort en cohorte
Extrait de Brûleurs, Éd. libr.critique(2010).
Dominique Pifarély, violoniste, compositeur, chef d’orchestre, reçoit son premier violon à l’âge de 6 ans, poursuit des études classiques, pratique les musiques traditionnelles et le rock, se destine à la musique de chambre et puis décide d’être musicien. De 1979 à 1990, il se produit en trio aux côtés de Didier Levallet et Gérard Marais. Il fonde ensuite le Sclavis-Pifarély Acoustic Quartet (avec Bruno Chevillon et Marc Ducret), qui se produira jusqu’en 1997 dans les principaux festivals européens ainsi qu’au Canada et au Japon (Acoustic Quartet, ECM, 1993). Puis il entame en 1996 un dialogue avec François Couturier, concrétisé par l’enregistrement de Poros (ECM, 1997), où la musique échappe à toute catégorie, mariant écriture et improvisation. Il travaille régulièrement à des lectures/performances notamment avec l’écrivain François Bon.
Stéphane Audeguy est né près de la Loire en 1964, son premier roman Théorie des nuages chez Gallimard en 2005 remporte un vif succès. Tour à tour exploration géographique, fable scientifique et réécriture ludique, les romans de Stéphane Audeguy ont fait de la variété leur principe et mêlent érudition, rêverie et réflexion. Après avoir enseigné le cinéma, Stéphane Audeguy a su trouver dans l’écriture un moyen subtil de nous faire voir l’invisible. Il a publié entre autres : Fils Unique (Éd. Gallimard, 2007), Nous autres (Éd. Gallimard, 2009), In Memoriam (Éd. le Promeneur, 2009).
Pour la première fois de sa vie, Richard Abercrombie est confronté au vacarme obscène de la nature sous sa forme la plus grandiose et la plus véhémente : une jungle. Ce n'est pas tant le vacarme en soi qui l'abasourdit, mais, au sein de ce tohu-bohu, l'absence totale de sonorité humaine. La jungle bruit selon ses propres lois, insoucieuse des hommes qui croient l'explorer.
La théorie des nuages, p.199, Éd. Gallimard / NRF (2005)
Né en 1979, sur l’île de La Réunion, Ali Ahamed découvre avec des amis la danse Hip Hop en 1996 sur le macadam de Saint-André. Installé à Quimper, il crée La New School, anime des cours de danse et est chorégraphe de la Cie Positive Crew. En 2004, la Compagnie est invitée par le saxophoniste Kenny Garrett à Quimper. En 2009, Ali Ahamed a participé au spectacle Changement de point de vue de la Cie Le Doaré où se mêlaient hip hop et danse contemporaine.
21:21 Publié dans actualités, EQUIVOXES | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : poésie, littérature, écrivains, équivoxes, printemps