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22/03/2018

Katia Bouchoueva et Ludivine Issambourg

Poésie, littérature, Pot aux roses, Novomax, Equivoxes, Quimper, slam, katia bouchouevaKatia Bouchoueva, née à Moscou , elle s’installe il y a 20 ans à Grenoble.

Poète slameuse, sa langue est nerveuse, pulsée, expulsée, mesurée, douce, tout en énergie et modulation. Son dernier recueil Equiper les anges et dormir, dormir est paru aux éditions La Passe du Vent en 2017.

 

avec Ostinato, équiper les anges

Katia Bouchoueva aux Giboulées de Lyon

Pour Appelle-moi Poésie - Mémé - Katia Bouchoueva

sur Real poetik

 

Poésie, littérature, Pot aux roses, Novomax, Equivoxes, Quimper, ludivine issambourg, antiloopsLudivine Issambourg : flûtiste - jazz et flûtebox - formée au CNR de Caen puis au CRR de Cergy-Pontoise, elle se passionne pour l’improvisation et le jazz. Curieuse et pleine d'énergie, cette flûtiste va créer avec d'autres en 2012 le groupe Antiloops, d’abord en trio puis rapidement en quintette, à la croisée des chemins entre Jazz, électro funk et hip-hop.

Antiloops présentation

Autumn one avec Antiloops

interview de Ludivine Issambourg dans Walkzine

 

 

 

Virginie Gautier et Katja Fleig

Poésie, littérature, Pot aux roses, Novomax, Equivoxes, Quimper, virginie gautierVirginie Gautier vit dans la baie d'Audierne, formée aux Beaux-Arts de Rennes, elle poursuit un travail qui mêle arts plastiques et écriture. Elle a publié 3 livres aux éditions du Chemin de Fer. Elle interroge dans une langue poétique le paysage mais aussi l'espace urbain. Son dernier ouvrage A l'approche est paru aux éditions du Chemin de Fer en 2017.

A l'approche, éditions du Chemin de Fer

 

extrait de ses carnets ( blog )

 

"La plupart du temps, dans mon travail d’écriture ce sont des lieux qui sont à l’origine des projets d’écriture. Cette fois je voulais sortir des contextes urbains qui ont accompagné plusieurs de mes derniers textes et me tourner vers des espaces plus ruraux ou péri-urbains, assez désinvestis d’ailleurs par l’imaginaire et la création. J’avais envie aussi de m’intéresser à un territoire qui porte des enjeux contemporains fort. Disons qu'en croisant ces deux éléments, j’ai décidé de m’intéresser à la ZAD de Notre-Dame-des-Landes — une Zone d’Aménagement Différé transformée en Zone À Défendre, comme vous le savez — un territoire complexe où se mêlent riverains, paysans et des urbains à la recherche d’alternatives et de modes de vie nouveaux — en réflexion autour de questions autant écologiques que politiques. Bref, une sorte d’utopie en actes, en tous cas un lieu d’expérimentations.
Pour ne pas faire que collecter à distance des documents sur la ZAD, j’ai décidé  de m’y rendre à pied en traversant ces territoires auxquels je souhaitais m'intéresser. J’ai fait ce voyage en avril 2017, pendant 13 jours, hébergée au passage par des gens des réseaux des comités de soutien dans lequel j’avais fait circuler mon projet et les différentes étapes de mon parcours avant le départ. À ce stade il s’agit déjà d’un projet d’écriture, (Marchécrire) que le travail de préparation amont a commencé de modeler. L’écriture prend une dimension programmatique en vue d’un moment de réalisation in situ, qu’on pourrait qualifier d’expérientiel, en tout cas  un moment d’implication physique, de mise en jeu du récit dans un contexte particulier. Cette phase programmatique qui précède l’expérience est déjà une première strate d’écriture du texte en vertu du fait que si le récit est le voyage alors celui-ci commence dès sa première élaboration mentale.
Dans cette première strate du texte, j’ai écris :
 
À un moment il faudra sortir d’ici, enjamber la fenêtre d’écriture. Ou plutôt passer par l’intérieur du récit. Non pour le quitter mais pour y entrer de cette autre façon que j’ai décidée. Mettre un pied dehors et poser les yeux sur ce qui est très extérieur. Avoir en tête des tracas de directions, de distances, de chaussures, de boue, de pluie et de chiens errants. L’heure du lever, l’heure du coucher du soleil. Des préoccupations de rencontres et de conversations, d’hébergements et de rendez-vous. D’ici là ce qui doit émerger commence sa remontée, lentement fait surface.  "
 

Poésie, littérature, Pot aux roses, Novomax, Equivoxes, Quimper, danse, katja fleig

Katja Fleig : chorégraphe et danseuse d’origine allemande, elle crée sa compagnie enCo.re en 2003 à Rennes. Elle développe des processus de création transdisciplinaire. Katja Fleig est imprégnée, entre autres, du Tanztheater de Pina Bausch, de l’enseignement de Hans Zullig, de la danse butoh de Kazuo et Yoshito Ohno. + de détails

entretien avec Katja Fleig " jours étranges"

Katia Fleig en mai à l'Archipel de Fouesnant dans Blockaus

d'Alexandre Koutchevsy/ Lumières d'Août