05/11/2011
ECRIRE A PARTIR D'UN SPECTACLE: PISCINE PAS D'EAU...le 18 novembre
Le Pot aux Roses et le Théâtre de Cornouaille, fort de la belle expérience de la nuit d'écriture du 2 au 3 avril, ne s'arrêtent pas là et invitent tous ceux qui le souhaitent pour la saison à venir , à un parcours d'écriture autour du théâtre, de la danse et de la musique.
Trois spectacles de la programmation donneront ainsi lieu à trois rendez-vous d'écriture. Le lendemain de la présentation, au Théâtre de Cornouaille, vous êtes conviés à écrire à partir de propositions en écho au spectacle vu la veille.
Mettre des mots sur ce qui a été vu et vécu, donner une voix au spectacle qui prend forme à l'intérieur de soi : voilà l'esprit de Scène(s) d'écriture. Pour participer, il n'est pas nécessaire d'avoir une expérience d'écriture : seule l'envie d'écrire, de partager, d'écouter doit guider votre choix.
Le premier rendez-vous est fixé au vendredi 18 novembre à partir de la pièce de théâtre " Piscine pas d'eau" :
// Durée 1h15
L'atelier : 10 euros + adhesion au Pot aux Roses pour les non-adhérents (7 euros)
Renseignements et inscriptions au 06 79 64 62 49
Tarif réduit possible pour le spectacle si on participe à l'atelier d'écriture.
Ils ne s’étaient plus revus. Ils ont fait de l’art ensemble mais n’en font plus. Et ils racontent. Non pas ces retrouvailles mais leur séparation quelques années auparavant. Du fond de cette piscine surgissent alors la haine féroce, la perte totale du désir d’être ensemble, de créer, de s’épauler, mais surtout le constat d’une vie bien vide, comme cette piscine.
Piscine [pas d’eau] s’inspire de la vie de la photographe Nan Goldin, dont le travail repose sur le lien indissociable qui doit selon elle unir l’art et la propre vie d’un créateur. Celle-ci a débuté sa carrière au sein des « Five of Boston », avant de la poursuivre de manière solitaire. Sa propre chute dans une piscine vide, en Inde, en 2000, lui a inspiré une série de photographies : Noyades intimes.
Mark Ravenhill, dramaturge, trublion de la scène londonienne, s’empare ici de cette anecdote dramatique et déroule, entre violence et tendresse, le fil des rapports complexes qu’entretient une artiste reconnue avec ceux de ses amis qui sont passés à côté de cette reconnaissance. Dans une langue superbement drue et décapante, cinq jeunes gens plus tout jeunes se livrent à un furieux jeu de la vérité, où admiration éperdue et haine inexpiable s’entrechoquent.
Thomas Jolly s’approprie cette langue singulière en une mise en scène sobre, portée par des comédiens épatants d’élan et de sincérité. La lumière structure un espace épuré, qui souligne justement les émotions. Il aborde lui aussi la question du groupe et de l’idéal du collectif comme un miroir sur le parcours de sa jeune compagnie La Piccola Familia (la petite famille). Autour de la piscine, ses camarades de jeu et lui-même nous racontent en effet une histoire de famille, une fable moderne sur les illusions de l’art. Sur les illusions perdues tout court.
« Une belle et cruelle réflexion sur l’art. » Théâtre en Normandie
Production La Piccola Familia Production déléguée le Trident Scène nationale de Cherbourg- Octeville Coproduction Scène nationale d’Evreux-Louviers, Le Rayon Vert - Scène conventionnée de St Valéry en Caux, École du Théâtre National de Bretagne Avec le soutien de la Région Haute-Normandie, de la DRAC Haute-Normandie, du Conseil Général de Seine- Maritime, et de l’ODIA Normandie / Office de Diffusion et d’Information Artistique de Normandie
En partenariat avec le Théâtre National de Bretagne Festival Mettre en Scène 15e édition 03 > 19 novembre 2011 Rennes
19:34 | Lien permanent | Commentaires (0)
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