Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

04/02/2008

Le Radeau de la Méduse

fe186887ac7dab7004a1d9243c3f8eb5.jpgThéodore GÉRICAULT
Rouen, 1791 - Paris, 1824

Le Radeau de la Méduse
Salon de 1819
H. : 4,91 m. ; L. : 7,16 m.

Ce tableau est une des oeuvres capitales du XIXe siècle. Le thème est celui d'un événement récent, le sauvetage de quelques rescapés du naufrage de la frégate "La Méduse'' sombrée, en 1816, près des côtes du Sénégal.
Cent cinquante hommes avaient pris place sur un radeau qui dériva pendant dix jours. Quinze mourants subsistaient quand un vaisseau fut en vue. C'est le moment choisi par le peintre. Géricault se fit conter la tragédie par les deux survivants, représentés au pied du mât, qui lui donnèrent une description exacte du radeau. Son souci de réalisme le conduisit dans les hôpitaux pour étudier les moribonds et les cadavres. L'oeuvre est parfaitement romantique par son inspiration, un sujet d'épouvante puisé dans l'histoire contemporaine, par sa facture emportée, par le dynamisme qui l'anime : néanmoins, elle se réfère à la tradition classique par sa composition pyramidante. Elle est vilipensée au Salon de 1819, tant pour la nouveauté de son interprétation que pour son esprit où on décèle des intentions politiques (le naufrage de "La Méduse'' avait suscité des remous contre le pouvoir), la présence d'un naufragé noir est considéré comme un manifeste contre l'esclavage. En revanche, le tableau soulève l'enthousiasme en Angleterre où Géricault l'expose en 1820.

 

Acquis à la vente posthume de l'artiste par l'intermédiaire de Pierre-Joseph
Dedreux-Dorcy, ami de Géricault, 1824

22:10 Publié dans documents | Lien permanent | Commentaires (0)

Atelier de lecture avec Lydie Salvayre

94603db691a23da46f2ab0060f2375fc.jpgA l’occasion de la présentation par le Port Musée de Douarnenez d’une copie du célèbre "Radeau de la Méduse" de Géricault, nous proposons un atelier de lecture animé par l’écrivaine Lydie Salvayre, vendredi 1er février à 18h30.

Ce tableau, a inspiré à Lydie Salvayre un texte qu’elle nous lira ce soir là, et nous nous retrouverons pour partager des extraits d’oeuvres autour de la survie et des naufrages, naufrages intérieurs et/ou accidentels, de la survie sur un radeau ou de la survie dans le monde d’aujourd’hui.

Dans un atelier de lecture, tout le monde est lecteur même s’il ne vient qu’écouter. Le principe est le partage avec un écrivain invité, de textes que l’on a envie de lire. Le dernier ouvrage paru  de Lydie Salvayre est "Portrait de l’écrivain en animal domestique" aux éditions du Seuil en septembre 2007.

*copie de Jabiot, collection "Musée des Beaux-arts, Bordeaux