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02/04/2013

Guillaume Boppe & Denis Frajerman

 gboppe.jpgGuillaume Boppe est né en 1975. Après des études de philosophie, il commence d’écrire poèmes et fictions. Il rencontre John Gelder en 1999 et participe à la gestion des éditions PARC, tout en commençant de publier en revues et de voir un premier recueil de ses poèmes édité en 2002 (Parler de soi crée des miroirs, éd. du Petit véhicule).

Son travail en tant qu’auteur au sein de la revue Stalker et des éditions du Caillou le mène à publier trois petits livres à tirages limités (Les yeux creusés, La mort dans l’âme, Le lépreux schön, 2002 et 2003). Par ailleurs, Guillaume Boppe met en musique ses textes, pour la plupart écrits alors en anglais, au sein du groupe de pop-folk expérimentale The Blizzard Sow, en compagnie du compositeur Denis Frajerman.

Un album voit le jour en 2005, Baagou music (label Cynfeirdd). Un travail d’écriture en duo avec Mathias de Breyne aboutit à la publication d’étude de chaos (éd. Nuit Myrtide, 2010). En 2012 sort Vague, long poème édité par Propos 2 éditions. Un nouveau livre de poésie pourrait voir le jour chez le même éditeur en 2013. Guillaume Boppe vit actuellement à Nîmes.

Denis.jpgDenis Frajerman

Musicien passionné de littérature et de l’oralité, il collabore régulièrement avec des conteurset des écrivains (Antoine Volodine, éric Pessan, etc.) lors de mises en onde pour France Culture, d’oratorios, de disques. Compositeur de bandes son pour des spectacles de danse contemporaine, de théâtre d’objet, des films d’animation, des courts métrages, des documentaires, il développe depuis quelques années en tant que guitariste une approche de cet instrument influencée par la musique folklorique grecque et le blues rural du sud des états-Unis.

http://www.myspace.com/denisfrajerman

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Laurine Rousselet & Abdelhadi El Rharbi

Laurine_Rousselet.JPGLaurine Rousselet poursuit depuis l’adolescence une oeuvre protéiforme. Elle publie tout d’abord des recueils de poésie, Tambour, L’ange défunt, Séquelles, Mémoire de sel, et un long poème Amaliamour, écrit après la naissance de sa fille.

Ses textes sont un flux, peu de blancs ni de silences. La pensée est un mouvement perpétuel et Laurine Rousselet met en mots ce qui la traverse en permanence, plus pour garder la fulgurance de la pensée que pour mettre de l’ordre dans le

chaos. Que ce soit dans le journal d’un voyage à Cuba (De l’or havanais) ou dans le journal de la fin d’un amour (L’été de la trente et unième), l’écriture est secousse comme la vie, intense. À travers le flux de l’écriture, les phrases sonnent comme des aphorismes, genre auquel elle s’est essayée dans le recueil Hasardismes paru en 2011. Elle publie son premier récit en 2012 La mise en jeu, en conservant les thèmes qui lui sont chers : l’amour, l’identité, l’autre, la création.

Résolument tournée vers l’Autre, Laurine Rousselet collabore également à des revues étrangères, travaille avec des musiciens ( Abdelhadi El Rharbi ), des peintres et des graveurs ( Vladimir Velickovic, Serge Kantorowicz, Marko Velk, etc.), recueille et fait découvrir la poésie étrangère dans Les cahiers de l’approche avec Erwann Rougé.

L’énergie de vivre est un désordre passionnel offert à qui sait le respecter en se défendant d’obéir. / Sur la route, des grains de pluie brouillent la vue à faire pleurer. Il est permis de croire à la tragédie de les éviter. Mais l’ineffable

révèle le sort du voyage : se bousculait une pluie d’étoiles. / Ouvrir encore et toujours le sens du mot vivre qui ne se recopie pas, voleur d’oublis ! / Tout au sommet du coeur , il y a la délivrance de l’amour sans limite. Aspirer son

air, c’est tendre les bras à l’absorption de l’abandon qui ne répond à rien sinon à l’étoffe de l’extase. / Se jeter à corps perdu dans une vie future, c’est réussir l’écroulement d’être sauvé ici et maintenant.

Extraits de Hasardismes, Éd. L’Inventaire (2011).

à paraître :

Crisálida, poésie, Éd. L’Inventaire, Paris,

à paraître au printemps 2013.

Journal de l’attente, Éd. Isabelle Sauvage


2012-09 730.jpgABDELHADI est né à AGADIR. Il a vécu ses premières années dans un véritable foisonnement musical et artistique : sa grand-mère, musicienne autodidacte d’une grande sensibilité, mémoire vivante de la tradition musicale du Sud Marocain, lui a transmis tout le répertoire traditionnel.

A la fin des années 70, tout juste arrivé en France, il prend des cours d’harmonie jazz. Il suit parallèlement lors de ses séjours au Maroc des cours de musique arabe classique. Il fonde plusieurs groupes de musique orientale, traditionnelle, populaire qui puisent leur inspiration dans le chaabi marocain, la musique berbère de Sous. Il joue également dans divers groupes de musique occidentale, afro-cubaine, rock, jazz. Il joue sur scène avec Archie Shepp et collabore également avec le jazzman Christian Darré.

Multi-instrumentiste, il a composé deux albums, dont la musique navigue entre les accents du folklore amazigh et gnaoui et ceux du jazz et de la pop, mais aussi plusieurs musiques de films dont le court métrage, “Etrange Etranger” de Pierre Ozaman et les bandes originales des films “Hexagone” puis “Douce France“ du réalisateur Malik Chibane.

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08:23 Publié dans EQUIVOXES | Lien permanent | Commentaires (0)